Problématique des conflits liés à la gestion des puits communautaires en zones rurales au Niger: cas de la commune de Kanembakache.
DOI :
https://doi.org/10.59051/joaf.v8i2.104Résumé
Le présent article porte sur : « les conflits liés à la gestion des puits pastoraux ». En effet, la gestion des puits communautaire dans certaines localités du Niger ne se fait pas sans embuches et, à cet effet, préoccupe beaucoup les acteurs politiques, les scientifiques etc. Dans la présente recherche, il s’agit d’analyser les fonctionnements des puits pastoraux et les conflits qu’ils engendrent dans la commune de Kanembakache. Les travaux sont menés dans la commune et précisément au niveau des sites qui sont caractérisés par des conflits récurrents. Dans cette recherche, nous nous sommes interrogés sur la question suivante : comment les puits pastoraux fonctionnent-ils dans la Commune de Kanembakache ? Cette question principale de la recherche nous amène à formuler deux (2) questions subséquentes : i) l’exclusion des transhumants dans l’organisation mise en place autour des puits pastoraux n’explique-t-elle pas certains conflits et la mauvaise gestion de ces ouvrages dans la Commune rurale de Kanembakache ? ii) le mécanisme de gestion mis en place n’est-il pas source de conflits entre les sédentaires et les transhumants ? Pour atteindre l’objectif général assigné à cette recherche et répondre à toutes les questions posées, nous avons fait recours à la méthodologie mixte (méthode quantitative par questionnaire et qualitative à travers des guides d’entretien) tout en nous référant à la théorie conflictuelle durkheimienne. Au terme de la recherche, les résultats prouvent qu’au sein de cette commune, il y a exclusion des vrais propriétaires (les transhumants) ce qui crée des tensions ou des situations de conflits entre eux et les sédentaires.
Mots clés : Conflits, Puits communautaires, Zone rurale, sédentaires, transhumants.
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(c) Tous droits réservés Aboubacar ZAKARI, Rabo Ali MALIKI, Beitou BIZO 2017

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